SPLIT
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Aghast / Sed non satiata (burt / puzzle records /
rejuvenation records, slow death / unhurt / weewee records) split
7"
Je
suis bien content d'avoir entre mes mains ce split en provenance
directe du Sud-Ouest. J'ai hâte d'écouter comment
aghast a évolué depuis leur split avec 1000
travels of jawaharlal mais aussi de découvrir
pour la première fois sed non satiata. Malheureusement
ce n'est qu'un split 7" donc forcément au niveau du
nombre de morceaux ce n'est pas l'excitation la plus totale. Ce
sera trois titres et pas un de plus, un pour sed non satiata
et deux pour aghast.
Pour commencer intéressons nous à ces derniers
Ce qui est sûr c'est qu'ils fonctionnent toujours avec la
même recette et honnêtement ce n'est pas pour me déplaire
car celle-ci me séduit toujours autant. Je veux bien sûr
parler de ce punk rock teinté d'émo ou de cet emo
teinté de punk rock, là c'est vous qui voyez. Et
en effet ici on échappe pas à la règle, les
deux titres d'aghast sont plein d'énergies, de vitalités,
ils passent comme une lettre à la poste. Leurs riffs sont
toujours aussi percutants basés sur des mélodies
implacables que l'on garde en tête toute la journée.
Et comme toujours, les deux voix criées se complètent
parfaitement pour donner cette rage contenue dans chacun de ces
deux titres. Bref pas grand chose à ajouter, aghast
restera aghast et que c'est bon
Avec sed non satiata l'ambiance est différente,
beaucoup moins direct car "Pessimiste, toi aussi saisis
ton rêve" est un titre complexe et varié
jouant sur plusieurs tableaux du screamo actuel. Il peut se faire
calme en jouant sur de très beau passages mélodiques
ou beaucoup plus rentres dedans lorsqu'il nous emmène vers
un hardcore torturé. Il n'y a rien à dire, l'ensemble
est bien exécuté mais ce titre me touche moins que
ceux d'aghast, peut être parce qu'il part dans trop
de directions, qu'il n'a pas une entité propre à
lui. Mais il est difficile de se forger une opinion avec ce seul
et unique titre et à vrai dire j'attends la suite avec
impatience. Une suite qui devrait être beaucoup plus homogène
et excitante au vu d'un de leur récent concert. Je dirais
que sed non satiata est un groupe à suivre de très
près. Alors ouvrez l'il ou plutôt les oreilles
Mathieu
sites
: aghast ||
sed non
satiata mp3
: virus
(aghast)
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Ampere / Daïtro (purepainsugar / clean plate)
picture 7inch
Voilà
un disque que j'attendais depuis un moment. Et ceci dès
l'annonce du projet il y a maintenant quelques temps. Il faut
dire que les deux groupes qui se partagent la galette sont des
plus
excitants. On y retrouve d'un coté les Américains
de Ampere, référence pour bon nombre de groupes,
et de l'autre, la valeur montante du screamo actuellement en la
personne de Daïtro. Les deux groupes nous proposent
ici un objet absolument sublime visuellement. Et croyez moi le
mot n'est pas trop fort ! Il serait d'ailleurs bien délicat
de le décrire par de simple mot. Les quelques illustrations
incrustées sur le vinyle lui confère un cachet particulier.
Un vrai objet de collection !
Ampere comme à son habitude, nous livre 2 titres
explosifs dans la pure veine de leur mini disque "all
our tomorrows and today" ou encore de leur excellent
split avec Sinaloa. Le résultat est convainquant
même si la répétition inlassable de cette
même formule depuis des années peut finir par lasser.
Néanmoins, les titres s'avèrent assez bons et comme
toujours vraiment percutants. Et si certains ressentent une légère
lassitude, celle-ci ne sera pas trop longue tellement les morceaux
sont courts. Ceux-ci vont droit au but et ne s'embarrassent pas
d'artifices superflus. Enfin bon, comme disait un ami "Ampere
il y en a pas deux". Voilà qui résume assez
bien ce groupe !
Daïtro ne propose ici qu'un seul titre. J'étais
très impatient de retrouver le groupe sur galette après
le très bon "laisser vivre les squelettes".
L'attente aura été assez longue mais le résultat
est toujours aussi bon. Si l'effet de surprise ne fonctionne plus
ici, la qualité est plus que jamais au rendez vous . Daïtro
joue du Daïtro, aucune révolution dans ce titre.
Mais le fait de pouvoir dire ça prouve que le groupe a
su imposer sa patte personnelle. Si bien qu'un morceau de Daïtro
se reconnaît entre 1000, sans aucune hésitation.
Plus le groupe avance dans le temps et plus il est bon je trouve.
Et même si la formule est la même, je prends toujours
autant de plaisir à écouter ce groupe. En définitive,
"la substance et la matière" est sans
surprise, mais diablement excellent. J'attends donc avec impatience
les futurs projets du groupe, et notamment un split des plus alléchants
avec Sed non satiata qui ne devrait normalement plus tarder
Ludo
sites
: ampere ||
daïtro
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Ampere / Sinaloa "split recording"
(ebullition) CD
Me
voici en présence d'un split fort sympathique entre les
Américains de Ampere et de Sinaloa. Forcément
sur le papier ça le fait et je vous rassure, sur la platine,
c'est encore mieux ! Je ne suis d'habitude pas très friand
de ce genre de disque où deux groupes cohabitent, le résultat
étant souvent décevant. Je peux donc dire sans me
tromper qu'il s'agit d'un des meilleurs splits que j'ai écouté
ces derniers temps. Laissez moi m'attarder quelque peu sur l'objet
en lui-même qui, pour le coup, est absolument magnifique
! Ces arbres en fleurs aux couleurs chatoyantes sont du plus bel
effet. Je suis sous le charme !
C'est Ampere qui ouvre les hostilités. Dans la droite
lignée de leur mini cd "All our tomorrow and today",
le groupe n'a rien perdu de son impact et c'est une véritable
furie qui s'abat sur l'auditeur. Toujours ce screamo intense et
furieux, toujours ce son énorme et toujours cette énergie
dévastatrice. Comme à leur habitude, les titres
sont pour la plupart assez courts. Les Américains vont
droit à l'essentiel et les sept morceaux passent comme
une lettre à la poste. Evidemment, à peine le temps
de souffler que c'est déjà fini mais c'est tellement
bon qu'on en redemande ! En un mot excellent.
Dans un tout autre registre, Sinaloa nous invite à
découvrir son émo rock si particulier. J'ai découvert
le groupe il y a seulement très peu de temps et je dois
bien avouer que j'accroche complètement à leur musique.
Le jeu des deux guitaristes est vraiment excellent. Sans faire
dans la surenchère technique, les compositions du groupe
ont su garder ce coté assez simple qui leurs donnent finalement
une toute autre dimension. Car oui, le charme opère immédiatement
et on se laisse entraîner avec bonheur dans leur univers
musical. Les morceaux sont tous très bon mais j'ai une
petite préférence pour "Tongue to teeth",
quelle tuerie ! Le chant quant à lui laisse parfaitement
transparaître les émotions que véhicule la
musique de Sinaloa. Sans jamais trop en faire, il est tout
simplement toujours juste et son grain particulier confère
au groupe une identité forte. Sinaloa, mon coup
de cur du moment !
Ludo
sites
: ampere ||
sinaloa
mp3 : at
its heart & at its head (ampere) tongue
to teeth (sinaloa)
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Bridge and tunnel / Young livers (no idea records)
split 7"
Je
me suis souvent demandé le bien-fondé de chroniquer
un split 7" où figure en tout est pour tout une chanson
par groupe. Avouez que ça fait maigre comme matière
à chroniquer. Mais voilà, à force d'écouter
ce split entre Bridge and Tunnel et Young Livers
je me suis dit que ça valait quand même le coup de
se mettre devant l'ordi pour écrire ces quelques lignes.
D'autant plus que le titre de Young Livers justifie à
lui seul une chronique. Ce morceau est juste fabuleux. Avec "Finger
to the pulse", Young Livers tappe encore en plein
dans le mille. Leur premier album "The new drop era"
m'avait déjà conquis et là je dois dire que
ce nouveau titre est tout aussi bon. Moins fougueux qu'à
leur début, les Américains nous dévoilent
ici un morceau très Hot Water Music-esque. Ca en
est même assez troublant mais tellement jouissif aussi.
La rythmique est plus posée que par le passé mais
l'émotion qui en ressort est bien au rendez-vous. Ce titre
nous offrent son lot de mélodies imparables et la voix
éraillée de Matt Farell est toujours au top. Celle-ci
est appuyée par les backing vocals du nouveau bassiste
qui viennent ajouter encore un peu plus d'intensité à
l'ensemble. Un morceau réellement réussi qui ne
fait qu'augmenter mon impatience pour entendre encore et encore
des nouveaux titres de cet incroyable groupe.
A l'instar de Young Livers, Bridge and Tunnel semble
avoir aussi gagné en maturité. Leur titre "The
flea marketers" présent sur ce split a été
enregistré en même temps que les morceaux figurant
sur leur nouvel album sorti il y a quelques semaines. Et je trouve
que depuis leur premier 4 titres leur son a véritablement
gagné en intensité. Il est plus "compact"
et permet ainsi de donner plus de mordant et de relief à
leur catchy indie-punk. En tout cas c'est l'impression que je
ressens en écoutant "The flea marketers".
Un morceau plus hargneux qu'à leur début mais toujours
saupoudré de ces belles mélodies qui s'entrecroisent
pour notre plus grand bonheur. On en prend plein les écoutilles
et c'est ça qui est bon. Le mix entre les chants homme/femme
est toujours aussi intéressant. Un jeu de voix varié
qui n'hésitent pas à se montrer plus agressif quand
il le faut. Tout au long de ces 4 min 20 on ne s'ennuie jamais.
Un titre réussi et prenant de bout en bout.
Ce split 7" est une vrai confirmation pour Bridge and
Tunnel et Young Livers même si on aurait aimé
quelques titres en plus. Mais à défaut d'avoir la
quantité on a la qualité et franchement c'est déjà
pas mal !
Mathieu
sites
: bridge
and tunnel || young
livers
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Brume retina / Hiro (impure muzik / emergence / I've
come for yor children / old school kids) split cd
Voilà
un disque qui, sur le papier, s'avère des plus alléchants.
Ce split réuni les Parisiens de Brume Retina et
les Bisontins de Hiro. Pour ceux qui ne les connaissent
pas, et pour faire court, Hiro est le nouveau projet de
deux des anciens membres de Gantz, et Brume retina
aura été pour moi une des plus grosses claques de
2006 avec leur disque "linéaire des libres".
Forcément, vu comme ça, je suis assez impatient
de découvrir cette nouvelle collaboration.
C'est Brume Retina qui ouvre ici les hostilités.
Ceux qui connaissent le groupe à travers leur disque "linéaire
des libres" seront en terrain connu. Le groupe n'a pour
ainsi dire pas vraiment changé de formule. Et c'est tant
mieux ! Le tout fonctionne toujours aussi bien. Dans un registre
émo hardcore, Brume Retina possède un style
bien à lui. Un savoir faire reconnaissable entre mille,
une vrai marque de fabrique. J'aime beaucoup ces groupes à
l'identité forte. Il en résulte donc quatre titres
prenants et incisifs. Le groupe jongle avec nos nerfs entre des
arpèges très "post rock" et des parties
beaucoup plus énervées, le tout soutenu par des
chants toujours aussi excellents. Vivement la suite !
Hiro s'est formé en 2006 et se présente donc
comme un groupe encore assez jeune. Certains pourraient s'étonner
ici d'une telle maîtrise après si peu de temps. Seulement,
quand on sait que le groupe est composé de deux anciens
membres de Gantz, on est un peu moins surpris. Les premières
écoutes de ces deux titres m'ont tout de suite conquis.
Le premier morceau "lis" commence par une intro
toute en retenue, soutenue par des samples de ce qui semble être
des dialogues de vieux films. Inévitablement on pense beaucoup
à un groupe comme Microfilm par exemple. Mais la
comparaison s'arrête là car ce titre va crescendo
pour nous amener vers un déluge d'intenses émotions
et de riffs à la dimension épique. Ce morceau, du
début à la fin est une véritable bombe. Le
deuxième titre n'est pas en reste non plus. Les guitares
sont aiguisées comme de vrais lames de rasoir et découpent
tout sur leur passage. Je suis définitivement sous le charme
de Hiro. Espérons que la suite ne se fasse pas trop
attendre.
Ludo
sites
: hiro ||
brume retina
mp3 : la
raison a cédé (brume retina)
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Catena collapse / Sinaloa "a Tröndelay
/ Massachusetts transatlantic split 7" record collaboration"
(narshardaa) split 7"
En
ce moment s'il y a un groupe qui a une actualité des plus chargées,
c'est bien Sinaloa. Après une récente sortie d'album et
diverses apparitions sur des splits, nous les retrouvons ici en
compagnie de Catena Collapse. Chacun se partage une face
de ce 7" pour nous interpréter un seul et unique titre.
J'insère direct la galette face Sinaloa. Le titre "Drawing
in dirt" entame ses premières notes et ce morceau ne
déroge pas la règle, c'est du Sinaloa pur et dur. C'est
frais et croyez-moi, ce titre transpire la passion. Si vous n'avez
pas encore laissé traîner une oreille sur leur musique, ce morceau
vous donnera un parfait résumé de leur univers emo rock. Un univers
où chaque guitare amène sa petite mélodie qui fait mouche ! Et
quand les voix éraillées rentrent en jeu, c'est une véritable
atmosphère mélancolique qui prend place dans la pièce. Je dirais
même qu'une certaine nostalgie s'empare de vous. Ces américains
ont le mérite de ne pas suivre les codes actuels de la musique
dite "émo" et pour ça je les remercie !
De l'autre coté de la galette se cache le titre "Maze
of traits" de Catena Collapse. Eux aussi jouent
une musique que l'on pourrait qualifier d'émo rock mais qui est
un poil différente de celle de Sinaloa. Il est évident que les
Norvégiens aiment jouer avec la mélodie. Ce titre est là pour
nous le prouver mais il évolue dans un schéma un peu plus traditionnel.
En fin de compte, il dégage beaucoup moins d'émotions que celui
de leurs comparses américains. "Maze of traits"
est loin d'être un mauvais titre, son écoute est même plutôt sympa
mais peut être trop convenue à mon goût.
Au final Sinaloa et Catena Collapse nous offre un
split 7" très court et un peu inégal. Cependant je le conseille
vivement à toute personne qui voudrait découvrir l'univers musical
de ces deux groupes…
Mathieu
sites
: catena
collapse || sinaloa
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Daïtro / Sed non satiata (flower of carnage /
adagio 830 / puzzle records) LP
Forcément,
quand deux de vos groupes préférés s'associent
pour se retrouver sur une seule et même galette, l'attente
qui en résulte est à la limite du soutenable. Bon,
j'exagère quelque peu mais il est vrai que depuis les prémices
de ce projet jusqu'à son aboutissement il y a quelques
semaines, mon impatience n'a eu de cesse de croître. Est-il
encore besoin de présenter ces groupes ? Daïtro,
le combo lyonnais qui, au vu de leur discographie de grande qualité
n'a plus rien à prouver à personne et leur alter
ego de Sed non satiata, déjà auteur de l'excellent
"Le ciel de notre enfance" sorti fin 2005. Je
tiens donc enfin ce disque entre mes mains, et comme souvent avec
ces groupes, l'objet est vraiment sublime. On y retrouve à
l'intérieur un livret assez fourni et franchement bien
fichu. Il y a évidemment les textes des différents
titres des groupes mais aussi une rubrique "columns"
qui permet à quelques un des acteurs de ce disque de s'exprimer
à leur guise. Mais passons désormais au cur
du sujet, la musique.
Coté Daïtro, le groupe nous met une bonne claque
d'entrée de jeu avec "De l'eau coule sous les ponts".
Dans la droite lignée de leurs précédents
efforts, ce titre est vraiment poignant. Sans aucun doute le meilleur
des 4 morceaux du groupe. Daïtro n'a rien perdu de
sa force créatrice et son inspiration n'a de cesse de se
renouveler pour ne jamais lasser son auditeur. "Nous ne
participons pas tous ici à la même utopie"
en est le parfait exemple. Nous voici face à un véritable
brûlot rock. Intense et rythmé, ce titre est un véritable
bonheur. Je ne m'étalerai pas trop sur le dernier morceau
"Un fléau pour un autre" qui pour moi,
est loin d'être le meilleur titre que le groupe ai composé.
Attention, celui-ci n'est pas mauvais, il a seulement, je trouve,
moins d'impact que les autres. Mais là je chipote un peu
car l'impression laissé par le groupe reste comme d'habitude
quasi irréprochable.
Passons maintenant à Sed non satiata et là
attention, chronique dithyrambique en vue. Et il serait ici bien
difficile et même injuste pour le groupe d'en faire autrement.
Car combien de fois ai-je écouté les titres des
Toulousains. 100 fois, 1000 fois, franchement je ne sais plus.
"Les hommes sans visage" le premier morceau de
Sed non satiata est peut être tout simplement ce
qui se fait de mieux dans le genre. Et sûrement le meilleur
titre qui est arrivé à mes oreilles depuis longtemps.
Les émotions qu'il véhicule sont incroyables. Et
si ce morceaux est pour moi le meilleur du split, les autres compositions
du groupe ne sont évidemment pas en reste. "Des
masques" est lui aussi sublime et "Des ruines"
qui clôt la prestation du combo, fini de m'achever complètement.
Il faut dire que Sed non satiata a ajouté au fil
de ses compositions de nombreuses parties chantées qui
alternent avec les passages hurlés. Cette formule se révèle
d'une efficacité remarquable. Ces nuances dans les voix
sont indéniablement une vrai valeur ajouté aux composition
des Toulousains. Sed non satiata m'aura donc asséné
une claque monumentale et franchement, je les en remercie !
Notons qu'une partie des recettes de ce disque est reversée
à deux associations, Unhurt un collectif de prévention
contre les risques auditives et Food not cops qui récolte
de la nourriture dans les supermarchés pour la cuisiner
et la proposer gratuitement dans la rue.
Et là, vous n'avez plus d'excuses !
Ludo
site
: daïtro
|| sed
non satiata
mp3 : de
l'eau coule sous les ponts (daïtro)
les
hommes sans visage (sed non satiata)
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Fuck, Wolves! / Chaos Is (still leben / dingleberry
/ ape must not kill ape / l'oeil du tigre / orchidscent / dream
comes true rds / emotionally unstable / impure muzik rds / monkey
cookie /saddest songs) split LP
J'aime bien la pochette de ce disque.
Elle a un petit coté "emo / screamo" des 00's
qui ne me déplait pas du tout. C'est une belle réussite
tout en sobriété avec, excusez du peu, une chouette
impression sérigraphiée. Eh ouais DIY or DIE!
Ce sont les allemands de Fuck, Wolves! qui squattent la
première face de ce LP. Ils nous proposent 5 titres dans
la pure tradition des groupes screamo du début des années
2000. Leur musique joue sur l'alternance entre des passages saturés
tout en tension et des passages beaucoup plus calmes et épurés.
Rien de nouveau sous le ciel allemand mais ça fonctionne
parfaitement. Leurs compos sont inspirées et les gaziers
savent où ils vont. Ils auraient pu gagnés en percussion
si leur son avait été un peu plus massif car dans
l'ensemble ça manque un peu de puissance. Mais au final
ces 5 titres se révèlent être de bonne facture.
Sur la face B de ce disque, on retrouve les français de
Chaos Is. Ils ne possèdent pas non plus un son "monstrueux"
mais pour le coup je trouve que ça leur colle bien à
la peau. Il y a une certaine urgence et une spontanéité
qui se dégagent de ces 5 titres, rendant l'ensemble extrêmement
vivant. Ces morceaux apparaissent comme une forme d'exutoire pour
le groupe. Ils sont courts et sans concession et pourtant je les
trouve très riches musicalement. Chaos Is nous propose
un "emo-hardcore" varié, intense et passionné
qui n'oublie pas d'être mélodique quand il le faut.
"When you wake up" en est la preuve vivante avec
sa mélodie entêtante et son chant scandé.
Un morceau qui sonne comme un tube et qui clos ce LP de la plus
belle des manières.
Mathieu
sites : chaos
is || fuck,
wolves!
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L'homme puma / Sugartown cabaret (desertion records
/ whosbrain records / puzzle records) split CD
Avoir
un webzine présente bien des avantages, notamment celui
de découvrir des bons groupes. Et il est clair que si je
n'avais jamais reçu ce disque, je serai sûrement
complètement passé à coter de ses deux formations.
Cela aurait été vraiment dommage car ce split entre
les Parisiens de l'Homme puma et les Caennais de Sugartown
cabaret est une réelle bonne surprise.
C'est l'Homme puma qui ouvre les hostilités avec
deux titres. Le groupe est encore jeune puisqu'il s'est formé
en janvier 2005. Pourtant, il fait déjà preuve ici
d'une maîtrise étonnante. Le premier titre est vraiment
bon. Dans un style que l'on pourrait qualifier de post hardcore,
le groupe incorpore de multiples influences à sa musique
allant de petits passage dub à des moments beaucoup plus
intenses. Le tout est agrémenté de multiples samples
que l'on retrouve au fil des deux morceaux. Mais ce mixage des
genres n'est pas sans risque et le groupe s'éparpille un
peu trop par moment à mon goût. Néanmoins
le tout reste d'excellente facture. En tout cas, cette mise en
bouche donne envie de découvrir un peu plus en profondeur
ce groupe prometteur. L'occasion nous en sera donnée très
prochainement puisque le groupe doit sortir son premier EP d'ici
peu.
C'est Sugartown cabaret qui clôt ce split avec deux
titres excellents. Formé lui aussi en Janvier 2005, ce
dernier nous balance ici un screamo énergique et dynamique
en pleine tronche. Je suis plus que séduit par ces titres.
Et notamment par le deuxième morceau " red ".
Sans tomber dans les frasques dépressives de bon nombre
de ses congénères, ce titre apporte son lot d'émotions
intenses et tape en plein dans le mille ! J'adore la voix assez
particulière du chanteur qui me rappel brièvement
les chants au combien excellents d'un groupe comme Sinaloa. Bref,
je n'ai pas grand chose à reprocher à Sugartown
cabaret, si ce n'est peut-être des influences un peu
trop marquées. Apres tout, le groupe est encore jeune et
aura le temps de se forger une réelle identité.
Pour le reste c'est plutôt bien parti !
Ludo
sites
: l'homme
puma || sugartown
cabaret
mp3 : l'homme
puma || sugartown
cabaret
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Monikers / Delay (kiss of death records) split 7"
Delay
et Monikers qui se retrouvent sur le même split,
on pouvait difficilement faire mieux en matière de pop-punk
à l'heure actuelle. Et même si je dois bien avouer
que sur leurs derniers albums respectifs (Wake up pour
Monikers et Don't laugh pour Delay) j'ai
un peu tendance à décrocher sur la longueur, il
n'en reste pas moins deux bon groupes qui manient cette musique
avec talent.
Monikers dans leur style très Leatherfacien nous
livre ici deux titres qui sont dans la droite lignée de
leur "Wake up" sorti il y a quelques mois de
cela. La prod est moins puissante que sur ce dernier mais il en
ressort un coté brut et sans artifice que j'aime beaucoup.
Ces deux nouveaux morceaux sont pas loin d'être les meilleurs
que j'ai entendu du groupe. C'est drôle car avec Monikers
on ne sait jamais sur quel pied danser. Leurs morceaux naviguent
autant dans une ambiance catchy que mélancolique. Le ton
se veut résolument mélodique et léger mais
la voix enrayée et nonchalante du chanteur amène
une certaine amertume à l'ensemble. Un sentiment renforcé
par des textes personnels qui décrivent un quotidien remplit
d'aigreur. Avec "Too much" et "See through"
Monikers joue finalement du Monikers et ce n'est
pas moi qui vais m'en plaindre.
Les très prolifiques Delay nous donnent ici l'occasion
d'écouter trois nouveaux titres. Leur style est beaucoup
plus direct que Monikers. Il suffit de regarder combien
de temps dure chacune de leur chanson pour se rendre compte que
l'efficacité est de mise chez ces Américains. Aucun
des trois morceaux ne dépasse les 2 minutes ! Sur ce split
l'équation est simple : deux titres explosifs ("Transformers"
et "Watermain") et un titre plus posé
("I need you") pour au total 4m30 de musique.
D'ailleurs ce "I need you" est réellement
différent de ce que j'ai pu écouté de Delay
jusqu'à présent. Le tempo est réduit de moitié
et pour le coup ils exploitent sans commune mesure la trame mélodique
du morceau. Le refrain en est la preuve vivante avec ce basique
mais terriblement accrocheur "I neeeeeed youuuu, I neeeeeed
youuuu". Une réussite ! Les deux autres morceaux,
bien que plus traditionnel dans leur exécution, sont tout
aussi bon. Ils sont joués avec plus de fougue et d'urgence
mais n'oublient pas leur sens mélodique. Les deux voix
sont parfaitement utilisées et ne sont pas étrangères
à toute cette énergie que nous recevons de la part
du groupe.
Au final ce split tient toute ses promesses et nous offre le meilleur
de ces 2 groupes Américains. Delay et Monikers
ont de la qualité à revendre et je ne peux que vous
conseiller de jeter une oreille à leurs productions !
Mathieu
sites
: monikers ||
delay
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Off minor / Killie (oto records) split doubleCD
Quel
sublime objet ! Voici sans aucun doute l'un des plus beaux package
que j'ai vu ces derniers temps. L'enveloppe de ce double cd est
un véritable bijoux. Mine de rien, voici l'une des raisons
pour lesquelles j'aime tant ce genre de musique et tout ce qui
gravite autour. Cela peut paraître anodin pour certains,
mais pour ma part, quel plaisir de posséder ce véritable
objet de collection. Cette parenthèse mise de coté,
il faut bien avouer que ce split est, sur le papier, des plus
alléchants. On y retrouve donc d'un coté les Américains
de Off Minor, et de l'autre les flamboyants Japonais de
Killie. Tout ceci a quand même sacrément de
la gueule !
Commençons donc par les trois titres proposés ici
par Off Minor. Ma dernière prise de contact avec
le combo date d'il y a maintenant quelques années. Sur
le disque nommé "innominate" pour être
plus précis. Et si un certain laps de temps s'est écoulé
depuis, force est de constater que le groupe n'a pas vraiment
changé de formule. Après tout, Off Minor
ne doit sûrement rien à personne. Car on comprend
vite en écoutant leurs nouveaux titres (et même les
plus anciens), que les américains ont sûrement influencé
d'innombrable groupes. Ce qu'il leur vaut d'ailleurs ce statut
de groupe culte. En tout cas, à l'écoute de ces
nouvelles compositions, ce terme n'est en rien galvaudé.
Le screamo jazzy de Off Minor n'a rien perdu de son attrait.
Et sa grande force réside dans le fait de vouloir résister
à son auditeur pour mieux l'apprivoiser par la suite. Car
il est certain que la musique du combo peut paraître quelque
peu austère aux néophytes venus s'essayer à
ces riffs pour le moins déroutant. Mais après une
écoute prolongée et attentive, le talent du groupe
saute aux yeux. Off Minor ne déçoit donc
jamais avec ses 3 titres et prouve bien à qui veut l'entendre
qu'il est vraiment un groupe à part.
J'avoue avoir du mal à poser des mots sur les nouvelles
compositions de Killie. Pour couper court à tout
suspens inutile, ces deux nouveaux titres sont pour moi exceptionnels.
Killie m'avait déjà asséné
une claque phénoménale il y a quelques mois avec
"afterall, the opinon of one in a hundred million will
not reach anyone" qui présentait deux morceaux
vraiment fantastiques. Et voilà que le groupe nous remet
ça aujourd'hui. D'une intensité et d'une créativité
à toute épreuve, les Japonais nous remue les tripes
comme peu de groupes savent le faire. La rage et la hargne qui
habitent ces deux titres font que l'on ressort complètement
lessivé de cette expérience sonore. Lessivé,
mais heureux. Il ne me semble pas ici nécessaire d'en rajouter
d'avantage, je crois que vous m'aurez compris.
Voici donc un split qui tient vraiment toutes ses promesses, et
même d'avantage
Ludo
sites
: off
minor || killie
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Sofy major / One second riot (IRAE Rds) split 10"
Il
semblerait que le partage d'un disque entre plusieurs groupes
soit dans l'ère du temps. En effet, les splits fleurissent
de toutes parts en ce moment. Bien évidemment, tous ces
disques connaissent des fortunes diverses. Il faut bien avouer
que ce genre d'expérience donne rarement un souvenir impérissable.
Mais ne boudons pas notre plaisir avec ce split entre One second
riot et Sofy major qui, si il ne s'avère pas
vraiment indispensable, se révèle plutôt bien
fichu.
Ce sont les Clermontois de Sofy major qui ouvre le bal
avec trois titres assez réussis. J'avais beaucoup aimé
leur disque éponyme sorti l'année dernière.
Le groupe n'a ici pas vraiment changé sa formule. Néanmoins
je trouve les compositions du combo encore plus matures. Ils ont
su incorporer une touche plus personnel à leurs différents
titres. Il en ressort un coté un peu moins "passe
partout" que par le passé. Si bien que pénétrer
l'univers de ces trois titres demandera un peu de temps. Il n'en
reste pas moins que Sofy major devient une valeur sûre
dans le genre post hardcore. Attention toutefois à ne pas
lasser son auditeur. Les titres sont souvent construits de la
même façon et suivent parfois un chemin presque trop
stéréotypé. Et si je reconnais la qualité
de Sofy major, j'avoue que ce genre de musique tend à
me lasser de plus en plus. A suivre
On retrouve donc de l'autre coté One second riot.
Et pour moi c'est une agréable surprise. Les Lyonnais pratiquent
une noise solide et plutôt inspirée. C'est assez
fou comme les compositions du groupe paraissent riches et fouillées
malgré le fait que nous ayons à faire ici à
un duo basse batterie. Et même si l'ajout de machines et
de samples, ici et là, vient garnir l'ensemble, les deux
compères ont semble-t-il su tirer le meilleur de leurs
instruments respectifs. Si bien que ces trois titres s'avèrent
aussi agréables que surprenants à écouter.
A découvrir
Ludo
sites
: sofy major ||
one second
riot
mp3 : mange
tes morts (sofy major)
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The dauntless elite / The mercury league (yo-yo records)
split 7"
Un
nouveau split 7" en provenance direct de l'Angleterre. Enfin
pas tout à fait car si The Dauntless Elite et The
Mercury League sont bien Anglais, le tout est sorti sur le
label Allemand Yo-Yo Records. En tout vas, ce split 7"
ne déroge pas à la règle : un groupe sur
chaque face avec 2 morceaux inédits chacun pour combler
l'auditeur.
Commençons par la face de The Mercury League car
c'est le groupe que je connais le moins bien. C'est même
la première fois que je tombe sur leur musique... On peut
dire qu'ils jouent un punk hardcore mélodique et rapide.
C'est super efficace comme musique et le tout est bien en place.
Il y a même des breaks bien sentis qui permettent de souffler
et qui évitent à chacun des 2 titres d'être
trop linéaires. Après, ce n'est pas le genre que
je préfère le plus dans le punk mélo. Il
y a un peu trop de curs mielleux si vous voyez ce que je
veux dire et il manque un brin d'originalité pour que ça
sorte du lot. Mention spéciale tout de même au deuxième
titre "Needles & Haystacks" qui est le mieux
réussi des deux je trouve. Un titre bien entraînant
avec un bon refrain qui a un petit coté Latterman
Passons maintenant à la deuxième face du 7"
qui est squattée par The Dauntless Elite, groupe
que je connais un peu mieux. Je les ai découvert il y a
pas si longtemps que cela avec leur EP "security".
Un disque qui m'a tout de suite conquis. Du très bon punk
rock mélodique !! Les 2 titres qu'ils nous proposent ici
ont été enregistrés en même temps que
ceux présents sur leur nouvel album "Graft"
qui vient tout juste de sortir. C'est assez drôle car je
les trouve assez différents, ils sont beaucoup plus incisifs.
Le premier titre "Say Hello to Miguel Sanchez"
démarre sur les chapeaux de roues, un peu à la Unlogistic.
Ca ne va pas durer longtemps car le mid tempo reprend vite le
dessus. Le morceau devient tout de suite plus mélodique
mais toujours avec ce coté hargneux qui est perceptible
à chaque intonation de la voix. Un très bon titre
en tout cas, qui joue sur plusieurs tableaux tout en gardant une
belle cohérence. Le second morceau est bien plus court
et direct. C'est un titre sans fioritures qui va direct à
l'essentiel. Ca change un peu du Dauntless Elite que je
connaissais, le mid tempo est délaissé par une rythmique
beaucoup plus rapide. La mélodie y est donc moins présente
et bien que ce ne soit pas le titre que je préfère
des Anglais, il est tout de même de très bonne qualité.
A écouter !!
Au final, un split 7" qui ravira tous les fans de punk mélo
et si jamais vous ne connaissez pas encore ces 2 groupes Anglais,
c'est un bon moyen de découvrir leurs univers !!
Mathieu
site
: the
dauntless elite || the
mercury league
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The ergs! / Lemuria (whoa oh / art of the underground
/ yo-yo records) split 7"
Avec
les splits 7" on ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre.
On peut tomber sur de bonnes découvertes mais les occasions
sont trop rares à mon goût. Je suis rarement conquis
à 100% car il y a souvent un des 2 groupes qui tient plus
de l'anecdote qu'autre chose. Pourtant j'étais certain
que ce split entre The Ergs! et Lemuria ne pouvait
pas me décevoir tant la qualité proposée
par les 2 groupes est reconnue. Et pour dire vrai, je n'ai pas
été déçu. Déjà la pochette
a tout pour attirer l'il avec un phacochère rose
et un paquebot qui coule à pic. Je ne suis pas sûr
de saisir le sens (si il y en a un) mais au moins ça a
le mérite d'être peu banal voir improbable. Ensuite,
musicalement on navigue dans de l'excellent pop-punk qui n'est
pas sans rappeler des groupes comme Leatherface, Descendents
ou encore Jawbreaker.
The Ergs! ouvre le bal avec le titre "introducing
Morrissey" et pour le coup je ne suis pas déboussolé.
On est bel et bien dans le monde merveilleux de The Ergs!.
Un punk teinté de pop ou une pop teinté de punk.
A vrai dire je ne sais pas trop mais l'important ce n'est pas
ça. L'important c'est ce magnifique timbre de voix, ce
sens imparable de la mélodie et cette énergie communicatrice
qui font de ce titre un must. Un de plus je dirais ! Le second
est un peu différent puisque que c'est une reprise de "Hey
Jealousy" de The Gin Blossoms. Ma culture musicale
n'étant pas une valeur sure, je ne connaissais pas ce titre
avant de mettre renseigner sur le net. C'est marrant car au final
The Ergs! ont reproduit une chanson musicalement très
proche de l'original mais au combien plus énergique et
prenante. Et franchement ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre.
Ces Américains ont définitivement le petit plus
qui les détache des autres groupes du même genre.
Ils ont vraiment la classe !!
Lemuria n'est pas en reste non plus et les deux titres
qu'ils nous proposent ici le prouve sans difficulté. Deux
titres assez courts qui naviguent dans un registre assez proche
de celui de The Ergs!. Il y a tout de même
un coté un peu plus triste qui en ressort surtout sur le
1er titre "Little silver children". Tout semble
être joué avec finesse et sensibilité mais
pourtant on ressent derrière tout ça une certain
forme de rage. Les harmonies faussement joyeuses et la voix de
la chanteuses, doublée par instant d'une légère
voix masculine, sont probablement à l'origine de ce sentiment.
On peut trouver la musique de Lemuria un peu facile mais
honnêtement ce serait aller un peu vite en besogne car ce
qui compte c'est de prendre du plaisir à écouter
leurs morceaux. Et moi, je m'en lasse toujours pas, les 2 titres
tournent en boucle chez moi. Alors pourquoi pas chez vous ?
Au final, The Ergs! et Lemuria nous offre un vrai
bon split et c'est assez rare pour être signalé.
En tout cas, il serait dommage de passer à coté
Mathieu
sites
: the
ergs! || lemuria
mp3 : the
ergs! || lemuria
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The marked men/ This is my fist (no idea) split 7"
Il
s'est fait désirer un moment ce split entre The Marked
Men et This is my fist. J'ai scruté sa sortie
pendant de longs mois mais il n'avait pas l'air de vouloir pointer
le bout de son nez. Et finalement à force d'attendre et
de ne rien voir venir je suis complètement passé
à coté de sa sortie il y a quelques semaines de
ça. En tout cas, l'attente en valait vraiment la peine
car quelle joie d'écouter ces quatre nouveaux titres. Bien
sûr avec les splits 45 tours il y a toujours le problème
de la quantité mais ici la qualité permet de tout
pardonner. Il y a quasi que des tubes sur ce disque, que ce soit
sur la face de The Marked Men ou celle de This is my
fist.
Les deux titres de The Marked Men sont un condensé
de punk rock catchy (au sens noble du terme bien sûr). On
est ici dans la droite lignée de leurs précédents
disques. Frénétique, dansant, entêtant, ces
deux nouveaux morceaux sont là pour nous donner un bon
coup pied dans le cul. Et qu'est-ce que c'est bon ! Avec The
Marked Men on est habitué à une telle qualité
d'écriture et ces "Whip me" et "too
prety to fuck" ne dérogent pas à la règle.
Il y a vraiment un truc qui ressort de ce groupe et j'espère
que ça va continuer encore longtemps !
This is my fist n'ont pas non plus à rougir de leurs
deux titres présents sur ce split. Dès les 1ères
notes on reconnaît parfaitement leur style, il n'y a pas
tromperie sur la marchandise. La musique de ces Chicagoans est
plus agressive que celle de leur confrère de The Marked
Men mais leur punk rock n'en est pas moins captivant. Il est
certain que la voix éraillée de la chanteuse y est
pour quelque chose. Elle apporte ce petit coté mélancolique,
désabusé qui tranche avec le coté plus mélodique
de la musique. Et c'est bien ça toute la force de ce groupe.
Ce n'est pas donné à tout le monde de nous faire
parvenir toutes ces sensations. Donc juste pour ça je leurs
tire mon chapeau !
Mathieu
sites
: the
marked men || this
is my fist
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Tomato steal / Heaven in her arms (autoprod) split
cd
L'emballage
de ce split est vraiment original, le visuel et le mini cd sont
enfermés dans une petite pochette plastique zippée.
J'ai déjà vu beaucoup de différents formats
mais là, pour le coup, c'est la première fois. Me
voici donc en présence d'une collaboration 100% japonaise.
D'un coté, Tomato steal, groupe qui m'est totalement
inconnu, et de l'autre, la force montante du screamo japonais
Heaven in her arms.
Commençons par ceux qui ouvrent ce disque, Tomato steal.
Franchement, ce groupe est complètement déjanté,
quasiment impossible à décrire ! La musique de ces
" voleurs de tomates " part dans toutes les directions
possibles. Tantôt hardcore, ska, parfois plus mélancolique,
le groupe pratique un joyeux bordel rock, tout simplement ! Le
tout est joué sur un ton furieux et survitaminé.
3 titres d'une moyenne de 2 minutes, tant mieux car des morceaux
plus longs auraient été vraiment ennuyeux. Pour
ma part, Tomato steal est le genre de groupe plaisant à
découvrir une première fois, mais sur lequel j'aurais
du mal à revenir plus tard. Ni bon, ni mauvais !
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, le seul et unique morceau
de Heaven in her arms vaut à lui seul l'achat de
ce split. Ce titre est tout simplement magnifique et le groupe
ne fait ainsi que confirmer tout le bien que je pensais d'eux
après l'écoute de leur démo. Les Japonais
font même mieux avec ce morceau aux sonorités post-rock
screamo. Les émotions qu'il véhicule sont ici décuplées.
L'intro et l'outro, tout en finesse et en arpèges sublimes,
prouvent tout le talent et l'inspiration de ce groupe. Evidemment,
entre les deux, c'est un screamo rageur et empreint d'une mélancolie
rare qui vous prend aux tripes et ne vous lâche plus. Le
chant quant à lui est toujours aussi bon, toujours aussi
torturé et douloureux. J'attends désormais avec
grande impatience le premier vrai album de Heaven in her arms.
En attendant je me console avec ce seul et unique morceaux, mais
attention, avec une telle qualité, je ne pourrai pas attendre
bien longtemps !
Ludo
site
: tomato
steal || heaven
in her arms
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Unlogistic / Crippled old farts "s/t"
(rejuvenation / wee wee records / emergence records / small budget
productions / falling down / positively negative) LP
Nous voici en présence d'un
split 100 % Parisiens. On y retrouve les excellents Unlogistic
en compagnie d'un groupe que je découvre ici, Crippled
olf farts.
Il n'est normalement plus vraiment nécessaire de présenter
Unlogistic et je ne vous ferais d'ailleurs pas cet affront.
Voici donc ici 8 nouveaux titres pour un groupe jamais à
court d'idée. En effet, les morceaux "Soulmate",
"I don't want" et "Mould" empruntent des teintes
mélancoliques du plus bel effet. Ces titres sont plus posés
et tranchent avec les autres pistes du disque qui sont dirons-nous
plus conformes à ce que nous a déjà habitué
le groupe. Ça cisaille et ça découpe dans
tous les sens sur un tempo très enlevé. Le tout
est franchement réussi et c'est toujours un plaisir de
retrouver Unlogistic.
J'avoue avoir peu de renseignement sur Crippled old farts.
Le groupe semble existé depuis 2008. Je ne vais pas trop
m'éterniser sur les 10 titres des Parisiens pour la simple
et bonne raison que j'ai moyennement accroché. C'est pourtant
assez bien fait, mais le classicisme des compositions du groupe
auront eu raison de moi. Néanmoins, Crippled old farts
pratique un punk hardcore bien exécuté, à
la production très granuleuse qui scie à merveille
à ce genre de musique. Les amateurs du genre devraient
apprécier.
Ludo
site : unlogistic crippled
old farts
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Envy "transfovista" (sonzai) DVD
Envy
est plus que jamais sous le feu de l'actualité ces derniers
temps. Après un nouveau 4 titres nommé "Abyssal",
voici que déboule le dvd officiel du groupe "Transfovista".
Et on peut dire que je l'ai attendu celui là ! Il faut
dire que le bougre n'est pas très évident à
trouver, si ce n'est en import (ce que j'ai fait) à un
prix disons-le tout de suite assez élevé ! Voici
pour le seul point négatif de ce "Transfovista"
car le reste n'est que bonheur et joie.
Me voici donc trois semaines après, avec mon dvd flambant
neuf dans les mains. La pochette est comme souvent avec ce groupe
vraiment belle. Toujours très sobre, dans les teintes grises,
finalement assez proche de leurs derniers disques. Petite déception
tout de même, il n'y a aucun livret à l'intérieur.
Je jette également un rapide coup d'il au dos de
la jaquette : 120mn de durée. Parfait, c'est vraiment ce
que j'attendais d'un tel dvd. C'est parti avec le premier titre
"Chain wandering deeply" qui de toutes les vidéos
live du groupe que j'ai vu est toujours le morceau qui ouvre leur
prestation. Je suis en tout cas rassuré car le son est
plus que convenable et les images sont d'excellente qualité.
Autant vous prévenir tout de suite, le son ne sera pas
toujours de ce niveau là mais dans l'ensemble il est vraiment
correct. 17 titres et 2 heures plus tard je suis conquis et ravi.
Ce "Transfovista" traverse toutes les époques
du groupe à travers une multitude de live différents.
Il est d'ailleurs étonnant de voir à quel point
Envy déversait toute sa fureur à ses débuts
dans des concerts qui avaient l'air assez incroyable. Le fan lambda
y verra à coup sur tous ses titres préférés
même si, comme pour moi, il en manque toujours quelques
un. Finalement, cette traversée du temps dans la discographie
du groupe s'avère tout simplement indispensable pour tout
fan du groupe. Pour ma part, je regrette juste le peu de plan
hors scène. Il y a bien quelques tranches de vies hors
des planches mais celles-ci sont à savourer car trop peu
nombreuses. "Transfovista" est donc un vrai objet
de collection mais, et surtout, il n'est pas que ça puisqu'il
est aussi un excellent dvd musical !
Ludo
site
: envy
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